Du mercredi 21 au jeudi 23 juillet 2009 : au
Du mercredi 21 au jeudi 23 juillet 2009 : au rythme de Salvador
Nous dénichons un hôtel très central avec vue sur tout Salvador et son port, tenu par un jeune français. Arrivés un mardi, nous assistons à la soirée de fête hebdomadaire, durant laquelle de nombreux groupes se produisent dans la ville. Nous suivons plusieurs fanfares qui déambulent tambours battants dans les rues pavées, emportant sur leur chemin tous les promeneurs croisés. L’ambiance est plus folle qu’à toutes les fêtes de la musique, les groupes et le public dansent et chantent à un rythme que nous ne parvenons à suivre. Partout la musique résonne, les gens rient et s’enlacent le temps d’un refrain.
Le Brésil est un pays à part, à la croisée de l’Amérique et de l’Afrique, le pays des extrêmes, dangereux, chaleureux, bruyant, débordant de VIE.
Alors que nous nous promenons tranquillement dans un quartier conseillé par notre guide du routard, des policiers nous abordent pour nous dire qu’il n’est pas prudent de rester par là, que nous devons rapidement retourner dans le centre historique quadrillé par leurs équipes. Nous obéissons, un peu frustrés d’être cantonnés aux zones pour touristes,mais conscients qu’il ne vaut mieux pas tenter le diable.
Nous croisons une réunion de quartier autour de la poésie où nous sommes accueillis à bras ouverts par des gens charmants et des enfants qui réalisent de superbes tatouages à la peinture gouache sur les bras de Justine et Philippe.
On boit quelques caïpirinhas dans un bar où un homme en armure vient s’abreuver comme tout le monde, il s’agit en fait d’une performance (artistique).
Le dernier jour, on va sur la plage de Barra, bondée un jeudi d’hiver, peuplée de brésiliennes en string et de brésiliens aux corps grecs.
Bientôt, Justine et moi devons prendre l’avion pour Rio. Avant de partir, on déguste tous les trois une mocheca de langouste en terrasse. On se quitte la gorge un peu serrée,car c’était la dernière soirée du voyage que l’on passait ensemble.